QUI A ÉLU LE ROI DES CONS ?
Affiche manuscrite artisanale de la pièce de Wolinski
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Georges Brassens a fait une chanson sur le roi des cons qui était pleine de bon sens et de rimes amusantes assurant que sa dynastie n'est pas bâtie sur du sable et qu'il y a peu de chances qu'on détrône le roi des cons. L'histoire récente le confirme et mes petits camarades s'ingénient à me le montrer en me prêtant ou m'offrant (malgré ma détestation du Père Noël) des livres sur cette question sempiternelle et néanmoins insoluble. J'ai le choix des cons et des conneries avec Le bouquin des méchancetés aux éditions Robert Laffont et Psychologie de la connerie en politique aux éditions Sciences Humaines.
Seul le roi des cons pouvait le faire
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Le premier nous livre en 1151 pages papier bible un florilège des méchancetés dites par les uns sur les conneries des autres. Par exemple : quelle est la différence entre Macron et une panthère ? La panthère est tachetée par la nature et Macron est à jeter par la fenêtre ! Ou bien : "Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets !" Et aussi à propos d'Aristide Briand : "Il est capable de mentir même quand c'est inutile." Le second décline en 31 chapitres l'essentiel et l'actualité des conneries politiques, les commentaires des spécialistes de l'analyse politique, des sondages d'opinion, des psychiatres et philosophes adorant observer le panier de crabes des divers lieux de pouvoir.
La montre pollue moins et tue moins de monde en s'écrasant
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Quant à la question du titre, la réponse est claire : c'est bien nous qui avons élu le roi des cons. Le choix, il faut le dire, était cornélien. Entre un arriviste sans scrupules et une arriviste sans principes, on pouvait tirer à pile ou face, voter nul ou espérer qu'un accident salutaire vienne rebattre les cartes et oblige à recommencer la totalité des opérations électorales avec des candidats plus recommandables. Ce ne fut pas le cas et nous subissons le règne d'un monarque sans scrupules au gouvernement aléatoire en échec sur tous les plans, même les plus faciles.
Il ne manque que l'Ayatollah Khomeiny
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L'actualité va nous conduire, de pandémie en prurit sécuritaire, de malaise social en crise économique, à petits pas ou à grandes enjambées, jusqu'à la prochaine élection présidentielle de 2022 qui risque de nous offrir le même choix insupportable au second tour : réélire le roi des cons ou élire la reine des cons. À moins que la gauche sociale et écologique ne se rassemble pour trouver un candidat et que la droite n'agisse de même pour faire pièce au sinistre duo arriviste. Mais si ce candidat de droite se trouve être un général qui a un compte à régler avec Macron, je crains fort qu'on ne soit pas sortis de l'auberge de sitôt.
Un moment de lucidité :
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