LES SURPRISES DU CHEF
La sagesse populaire et les élections
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Les élections n'ont véritablement d'intérêt que lorsqu'elles fournissent des surprises, surtout si ce sont de bonnes surprises. Mais faut-il croire au Père Noël au mois de juin ? Le Chef de l'État nous en a réservé une bien bonne (façon de parler) avec la dissolution de l'Assemblée Nationale, annoncée dans la foulée des résultats calamiteux pour son camp aux élections européennes. Comme tout le monde, j'ai été surpris par cette décision, mais, a posteriori, ce n'est pas si surprenant de la part d'un individu qui se prend pour le centre du monde (et pourquoi pas de l'Univers ?) Il a transformé son échec en réussissant à rester au centre des discussions dans le moindre village de France et sur l'ensemble de la planète alors même qu'il aurait dû se couvrir la tête de cendres et rester calfeutré à l'Élysée.
Il y a aussi, en option, le gilet de sauvetage
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Maintenant, examinons les surprises à venir. J'en vois trois dont aucune, à six jours du premier tour de scrutin, ne me paraît crédible : le FN-RN a la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, le Nouveau Front Populaire a une majorité relative, le camp présidentiel sauve sa majorité relative. Voyons en détail. 1-L'extrême-droite a le vent en poupe mais je prévois, pour le second tour un nombre considérable de duels entre le parti lepéniste et le Front Populaire. Ce qui restera des partis gaulliste et macroniste devra faire un choix cornélien dans chaque circonscription : envoyer à l 'Assemblée Nationale un député d'extrême-droite ou un député du Front Populaire. Je ne vois pas une majorité de ces deux partis préférer l'extrême-droite même si la gauche n'est pas leur tasse de thé. 2-Le Nouveau Front Populaire subissant les attaques conjointes des deux autres, de l'ensemble de la presse, peine à progresser dans les sondages et reste en deçà de ses espérances tout en améliorant son nombre de sièges grâce à des duels très nombreux et à la mobilisation de sa base idéologique. 3-Les macronistes, malgré la lettre (indigente) aux Français de leur chef dans la presse régionale, je ne les vois pas se relever de leur déroute européenne car, à part quelques apparatchiks qui ont tout à perdre dans une nouvelle déroute, on a vu "les rats quitter le navire majoritaire" en prévision de la Présidentielle 2027. Si les sondages se confirment, c'est au moins 150 députés macronistes qui se trouveront au chômage.
Les autres ont la gueule de bois
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Le "génie de la Finance" a réussi en sept ans de pouvoir d'augmenter la dette de la France de plus de mille milliards d'euros. Le "prodige de la politique" qui avait promis de réduire l'influence de l'extrême-droite est parvenu à l'amener aux portes du pouvoir. "L'aigle jupitérien", garant de la sécurité des Français, plonge le pays dans la pagaye alors que les Jeux Olympiques sont sous la menace terroriste en raison de la guerre en Ukraine et de la situation explosive du Moyen-Orient. Mais "le crack élyséen" continue de galoper de commémoration en célébration, d'inauguration en consécration, de dédicaces en grimaces, comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas responsable du foutoir national (FN). À la fin des fins, Macron finira aux poubelles de l'Histoire comme un certain roi de France qui n'est célèbre que pour le nombre de ses maîtresses et sa phrase qui pourrait être dite par le locataire actuel (pour combien de temps ?) de l'Élysée : Après moi, le déluge !
Un autre Président qui se dissout dans le FN-RN
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