CRISE POLITIQUE EN FRANCE : FAUT-IL ABATTRE TOUT LE TROUPEAU ?

Publié le par Michel Durant

Épargné en Inde, il n'est plus protégé en France

Il faut d'abord abattre la vache sacrée, responsable de la maladie, qui a contaminé peu à peu le troupeau. Mais comme il reste encore quelques animaux sains et qu'on dispose maintenant d'un vaccin, je suggère de vacciner tous les animaux de tous les troupeaux dans un rayon de 500km autour de Bruère-Allichamps, le bien nommé centre de la France pour un problème agricole. Ainsi, à part Brest, Biarritz et Cannes, tout le personnel politique français pourra bénéficier de la vaccination anti-stupidité, certains de ses membres, assez peu nombreux il est vrai, étant déjà immunisés, pourront vacciner les autres animaux…

Des élections sans candidats ou avec trop de candidats ?

J'ironise (en plein Sommet de l'Élevage à Cournon) alors même que le 13 août dernier, je critiquais la mesure gouvernementale qui imposait l'abattage de tout le troupeau de bovins quand un seul des animaux était malade de la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) alors même qu'un vaccin efficace existe. Si le Sommet de l'Élevage de Cournon se tient aujourd'hui sans qu'aucun bovin ne soit présent faudrait-il gouverner la France sans les personnes susceptibles d'être contaminées par la DNC (Détresse Nocive Catastrophique) qui frappe le personnel politique français depuis de nombreux mois ?

Deux vaches sacrées à sacrifier aussi

Avec Macron, il faut aussi abattre les macronistes, sauf s'ils acceptent d'être vaccinés. Les autres bêtes du troupeau doivent également recevoir la vaccination, les réticents et les détracteurs étant momentanément mis à l'écart sous surveillance avec interdiction de sortir de leur enclos et soumis à un traitement prophylactique cutané (la DNC politique étant transmissible par les pores de la peau et par la salive ce qui, dans ce cas, demanderait qu'on réduise leur temps de parole).

Mais l'épidémie effrayera-t-elle les électeurs ?

Après l'abattage du chef et de ses affidés, après la mise en place d'un exécutif provisoire selon la Constitution de la République (l'intérim du Président étant assuré par le Président du Sénat, sauf si son macronisme épisodique paraît incompatible avec sa conduite, même provisoire, du troupeau) qui préparerait les élections présidentielles dans un délai de 35 jours au maximum, le scrutin pourrait se dérouler normalement. À moins que, pendant la campagne électorale, un nouveau variant de la DNC, résistant à la vaccination, ne vienne frapper certains animaux qu'il faudrait abattre en raison du danger qu'ils représentent…

La pente est rude mais l'air est pur …

On le voit, le chemin est semé d'embûches mais, s'il est escarpé, il n'est pas impossible à gravir pour des animaux pensants, préalablement vaccinés et avertis de contaminations et rechutes possibles nécessitant d'infinies précautions. Débarrassés des principales sources d'infection, il est possible, souhaitable et même probable, qu'avec sérénité, sérieux et seringues stériles, dans la ferme des animaux* on connaîtra des jours meilleurs.*Allusion au génial livre de George Orwell La Ferme des Animaux.

Une fable politique toujours actuelle 

 

 

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P
Ben, les députés sont pas des bêtes quand même !
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P
L'été dernier, la pie qui est venue troubler l'interview du correspondant de La Montagne m'a semblé plus fines par ses actions que la plupart des députés s'exprimant en paroles.