MACON-LECORNU : UN SUICIDE ASSISTÉ

Vous êtes des bons à rien,

Alors même que la loi sur la fin de vie (parlons d'euthanasie, SVP) a été sacrifiée sur l'autel du macronisme quand des milliers de Français espèrent voir cesser des souffrances insupportables, Macron et Lecornu viennent d'avaler la pilule fatale qui met un terme à un quinquennat invivable.

Partez tous !

Il a fallu 27 jours à Lecornu pour former un gouvernement et seulement 1 jour à Macron pour accepter sa démission. Le Président de la République a gagné encore un mois de répit avant d'être contraint de changer de Premier Ministre une quatrième fois en 15 mois ! Il ne pourra pas continuer à tergiverser pendant encore un an sans se décider à quitter l'Élysée, la queue entre les jambes, tel un Napoléon de pacotille ayant subi son Waterloo sans avoir jamais connu d'Austerlitz !

Vous avez mis la France à terre,

Macron doit démissionner aujourd'hui, pas demain ou après-demain, et le 6 octobre 2025 entrera dans l'Histoire de France comme la  date d'un sursaut démocratique pour la Ve République.

Allez vous-en !

Est-ce Lecornu qui aidera Macron à démissionner ? C'est ce qu'on est en droit d'attendre de la part d'un ami quand on souffre trop. Ou bien est-ce Macron qui a aidé Lecornu à démissionner quand il a vu que son fidèle soldat ne parviendrait pas à éviter la censure  de l'Assemblée ? L'Histoire nous le dira peut-être.

Vous avez trahi vos engagements et vous m'avez trahi,

En tout cas, en matière d'euthanasie, l'exemple vient de Suisse. Et on pourra s'amuser au spectacle raté du retour de Bruno Le Maire dans  le gouvernement : même les Suisses n'en ont pas voulu et nous le renvoient comme pilule mortelle. Une pilule achevant un gouvernement mort-né…

Vous êtes virés !

Il paraît que les bêtes moribondes sont encore plus dangereuses qu'en bonne santé. On peut donc s'attendre à un coup tordu de Macron : un référendum, une dissolution de l'Assemblée Nationale, la nomination d'un nouveau Premier Ministre pris à gauche, à l'extrême-droite ou au centre, et enfin le recours à l'Article 16 de la Constitution donnant au Président de la  République les pleins pouvoirs.

Moi seul suis capable de gouverner,

Certes, le recours à l'Article 16 est encadré par des interdictions : l'Assemblée Nationale ne peut être dissoute et il ne peut y avoir de révision constitutionnelle. Mais l'Histoire nous enseigne que les personnes à qui l'on confie des pouvoirs exceptionnels ont toujours  tendance à en abuser, y compris par la force, y compris par un coup d'état.

Je n'ai pas besoin de vous, ouste !

L'Histoire nous apprend aussi qu'en certaines circonstances les événements se précipitent sans respecter le calendrier et/ou les règles établies. Alors, TOUT EST POSSIBLE. 

Zut, je n'ai pas tout compris !