PANDÉMIE, C'EST FINI, ET DIRE QUE C'ÉTAIT LE VIRUS DE L'ÉTERNEL RETOUR…

Publié le par Michel Durant

 

L'homme qu'a vu la fin du virus

Le Président du Conseil Scientifique l'a dit : ça va mieux, on s'oriente vers le scénario 1 de la pandémie qui disparaît progressivement, sans deuxième vague, et l'on va pouvoir adoucir les contraintes sanitaires tout en conservant les mesures barrières (masques, distance, lavage des mains).

Piccoli est parti, fin de partie

Tout de même, si le gouvernement réfléchit à l'ouverture complète des établissements scolaires (jusque-là le pourcentage de fréquentation demeure faible et le "rendement" quasiment nul), on peut noter des incohérences de gouvernances inexplicables : les cafés sont ouverts depuis le 2 juin mais les cinés n'ouvriront que le 22 juin ! Ainsi, on peut se soûler tranquillement devant un apéro mais pas devant Marilyn Monroe, on peut picoler des Martini mais pas mater un Piccoli !

Un petit noir à la terrasse mais pas de films dans les salles obscures

Pourtant, dans un cinéma, il est facile de "neutraliser" un rang de fauteuils sur deux et/ou de s'installer en quinconce afin de respecter les distances entre des spectateurs qui ont aussi des masques alors que dans les bistrots et les restos les consommateurs peuvent difficilement garder un masque. Là, le gouvernement qui prétend maintenant "sauver l'économie" privilégie les distributeurs d'alcool plutôt que les distributeurs de films. De même qu'il a maintenu ouverts les bureaux de tabac* mais fermé les théâtres et les cinémas : Camel oui, Bébel non ! Marlboro oui, Argento non… *Il est vrai que les bureaux de tabac vendent aussi des journaux et des timbres-poste.

Coucou, le revoilou, on a un grand acteur qui occupe les écrans !

On marche sur la tête. Au moment où on nous explique que le confinement aura provoqué des troubles psychiques tout aussi graves que les affections pulmonaires du Covid 19, l'accès à la culture contemporaine vivante est entravé, réduisant au chômage les artistes et à la ruine les distributeurs. En amont, le blocage des tournages, l'annulation des festivals et la fermeture des studios affectent tout autant la production de films que celle des automobiles. Renault reçoit 8 milliards d'aides du gouvernement tandis que les cinémas d'art et d'essai ainsi que les cinémas municipaux vont crever la bouche ouverte. Mais Macron va continuer à faire son cinéma !

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